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Il est une dualité imaginaire qui domine la teptésentation du corps dans les discours audiovisuels de ces derniers temps. D'une part, ce que l'on pourrait appeler la « décorporéisation », comme perte subtile d'une évocation quelconque de la chair. C'est l'imagerie laissant sa marque indélébile sur la publicité, les crtps des stars classiques du cinéma hollywoodien et, plus récemment, les modèles sportifs de notre époque, dont Arnold Schwartzenegget en est le paradigme. D'autre part (et ce n'est pas sans rapport avec ce qui ptécède), la figuration de certains cotps charnels, d'une obscénité débotdante, soumis à la violence ou à la jouissance d'autui. C'est l'imagerie qui est à la base des films de tueurs en série, ainsi que de la pornographie et dont la convergence produita le snuff. La particularité d'un film comme Videodrome (David Cronenberg, 1982) consiste en ce qu'il participe des deux aspects évoqués, tout en développant leuts rapports à l'intérieut du récit. Le but de cet article est d'analyser la dualité des corps selon les manifestations discursives qu'elle produit sur le récit et sur le point de vue adopté par celui-ci.
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