Rhétorique du témoignage, fiction des traces : voix et images de Sobibor
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Sánchez-Biosca, Vicente
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Aquest document és un/a capítol, creat/da en: 2013
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Dans le contexte de la représentation de l'horreur en Occident, la Shoah fut
un tournant. Les diverses stratégies essayées depuis le mois d' avril 1945 lorsque les Alliés se heurterent aux images de l'inhumain révelent les dimensions du défi: si la pédagogie de l'horreur s'appuyait sur l'expérience du choc, le
montage documentaire des années 50 et 60 misa sur l'effort d'intellection, tout en étant inspirés par l'effort mémoriels.
De nos jours, le témoignage s'est constitué en voie royale d'exploration du
passé et le cinéma l'inscrit souvent en relation dialectique avec le recours aux images d' archives. Cependant, le discours mémoriel hégémonique depuis 1985 semble
le préférer a celles-ci. Dans Shoah, Claude Lanzmann radicalisa les options faisant du refus de 1'archive un programme rigoriste sur lequel une querelle de vastes proportions se déclencha. Néanmoins, quelle que soit la rigidité des dogmes postulés, chez Lanzmann la puissance créative de l'artiste l'emporte sur le dogmatisme du théoricien. C'est ainsi que, autant Shoah que Sobibor .. . agitent
notre conscience et notre perception des lors qu'ils nous font frôler l'inhumain
sous une forme spectrale.
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