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Sánchez-Biosca, Vicente | |
Aquest document és un/a vídeo, creat/da en: 2010 | |
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À l'origine, un paradoxe. Les cinémathèques n'ont pas cessé de découvrir, inventorier, restaurer et diffuser de nouveaux matériaux sur la guerre d'EEspagne. Des plans que l'on croyait perdus à jamais ou simplement non existants (ré)apparaissent mettant à l'épreuve l'adéquation du canon. Cependant, ces nouvelles découvertes ne semblent pas avoir modifié la fixation en tant qu'icones d'un petit nombre d'images et de séquences déjà connues depuis longtemps. C'est ainsi que les films de montage, les documentaires les plus divers, voire les films de fiction, manifestent une résistance obstinée à varier les citations, renonçant par conséquent à enrichir un arsenal qui pour le moins demeure sclérosé. Lorsque la télévision et les média présentent leurs produits actuels criant au jamais vu, il n'est pas sans intéret de signaler que le canon de la guerre Espagne tend symptomatiquement à la stagnation. Il s'agira ici d'interroger quatre stratégies différentes d'utilisation des images d'archives qui expriment quatre formes de dialogue entre les images d'antan et celle du présent : Nouvelles d'une guerre (Eterio Ortega, 2006), Madrid (Basilio M. Patino, 1986), Land and Freedom (Ken Loach, 1996) et The Black Dog (Peter Forgacs, 2004). |
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