Giraldi Cinzio: un homme de coeur pris dans la tourmente de la cour de Ferrare de l'Altile à l'Arrenopia
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Romera Pintor, Irene
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Aquest document és un/a article, creat/da en: 2015
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Notre regard se dirige en particulier vers un Giraldi pris dans la tourmente de ces années «de tempête et de guerre», matérielle et idéologique, dont la Cour de Ferrare est le reflet, incarné par le duc Hercule II et sa femme Renée de Valois. À travers l’analyse de deux de ses tragédies à «lieto fine», la première Altile en 1543 et la dernière Arrenopia en 1563 –qui est son adieu à Ferrare avant son exil– nous voulons surtout souligner la volonté de Giraldi de fournir un dérivatif, un antidote à ces années sombres et d’infuser à nouveau l’espérance et l’allégresse, tout en promouvant la foi en Dieu et en des valeurs éthiques qui sont le fondement du réarmement moral que sa génération demande. C’est une évidence que toute l’œuvre dramatique de Giraldi s’encadre presque parfaitement dans la durée du Concile de Trente (1545-1563). Les résolutions fournies par le Concile sur les des débats les plus brûlants trouvent chez le dramaturge un écho qu’il renvoie à son auditoire. C’est le cas surtout du libre arbitre de l’homme et du sacrement du mariage, idées mono-thèmes que Giraldi ne cesse de soutenir. Nous insistons aussi sur la surprenante modernité de ses propositions théâtrales et de son langage. Heureusement l’ostracisme injustifié où les critiques l’avaient relégué a été définitivement levé grâce à sa redécouverte actuelle, initiée dans les années 60 du siècle précédant.
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