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L' exposé de la Doctrine de la science de 1805 de Fichte est un texte qui, s'il exerce sur le lecteur d'aujourd'hui une rare fascination, n'en est pas moins, dans son ensemble, presque inintelligible. C'est du au fait, entre autres, que Fichte entre dans cette exposition sans plan déterminé, le plan n'émergeant qu'au long de l'exposé meme, non sans procéder qui plus esta un grand nombre de retours. S'ajoute a cela qu'au moins a partir du début de la seconde moitié de l'exposé, la ligne d'argumentation se montre diffuse et entrecoupée et devient, en outre, de plus en plus aporétique. Dans ce qui suit, je voudrais proposer une reconstruction de la ligne argumentative de l'exposé, ou la philosophie de la conscience opere tant de dissections du concept de la conscience et du savoir que, dans ce qui en émerge, la pensée ancienne et moderne ainsi que plusieurs motifs de la pensée contemporaine se donnent la main.
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