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García-Defez, Olga
Sánchez-Biosca, Vicente (dir.); Cuéllar Alejandro, Carlos A. (dir.) Departament de Història de l'Art |
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Aquest document és un/a tesi, creat/da en: 2019 | |
Cette thèse analyse les onze films dont Paco Martínez Soria a été l’acteur principal entre 1965 et 1975, autrement dit, elle se propose de le faire en partant de La ciudad no es para mí, réalisé par Pedro Lazaga en 1965, pour arriver à El alegre divorciado, du même réalisateur et tourné en 1975. Ces onze films qui appartiennent au genre de la comédie populaire constituent un corpus dont les constantes esthétiques, narratives et discursives justifient qu’il soit envisagé comme un cycle, avec ses correspondances et ses
divergences internes. Le film qui inaugure ce cycle a connu un succès public qui se vérifie encore aujourd’hui lorsqu’il passe à la télévision. Il correspond à un point d’inflexion dans la carrière cinématographique de l’acteur, il a figé un stéréotype de protagoniste masculin qui s’est disséminé, avec quelques variations et ajustements, dans le reste des films du corpus e...
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Cette thèse analyse les onze films dont Paco Martínez Soria a été l’acteur principal entre 1965 et 1975, autrement dit, elle se propose de le faire en partant de La ciudad no es para mí, réalisé par Pedro Lazaga en 1965, pour arriver à El alegre divorciado, du même réalisateur et tourné en 1975. Ces onze films qui appartiennent au genre de la comédie populaire constituent un corpus dont les constantes esthétiques, narratives et discursives justifient qu’il soit envisagé comme un cycle, avec ses correspondances et ses
divergences internes. Le film qui inaugure ce cycle a connu un succès public qui se vérifie encore aujourd’hui lorsqu’il passe à la télévision. Il correspond à un point d’inflexion dans la carrière cinématographique de l’acteur, il a figé un stéréotype de protagoniste masculin qui s’est disséminé, avec quelques variations et ajustements, dans le reste des films du corpus et a mis en place une série de lignes directrices qui ont ensuite servi de colonne vertébrale aux scénarios ultérieurs.
L’un de ces motifs directeurs récurrents a été la coïncidence entre la chronologie diégétique et la chronologie historique, qui a investi les films du statut de réceptacle des fractures que la modernisation du pays était en train de créer dans tous les secteurs, aussi bien dans le secteur économique que social, en passant par le domaine religieux et en évitant le monde politique, étant donné que les structures répressives du Régime sont restées en place. Plus
qu’un simple reflet de la société où les récits filmiques sedéroulaient, cette assimilation temporelle a consisté à produire une réflexion qui allait de pair, d’une part, avec une
acceptation des changements économiques favorisés par les politiques gouvernementales par le biais des plans successifs de développement (Planes de Desarrollo) et, d’autre part,
avec un immobilisme vis-à-vis des changements sociaux qui affectaient directement la structure familiale patriarcale et le rôle de la femme au sein et en dehors du foyer,
un immobilisme indifférent aux revendications de larges pans de la société qui réclamaient de pouvoir prendre part à la modernité et partisan d’un apolitisme manifeste qui
ignorait la culture politique du pays. Conjointement à ce parti pris, une autre idée présente de manière transversale dans les onze films est la problématisation de la question de la relève générationnelle dans un contexte précis où les différences entre une génération profondément attachée au traditionalisme moral et une nouvelle génération adoptant volontiers des comportements déviants sont marquées. Ces écarts à la norme sont systématiquement corrigés par le protagoniste, qui s’obstine à démontrer que sa génération est bien à même de continuer à sauvegarder les principes et les valeurs liés à la tradition.La presente tesis analiza los once films que el actor Paco Martínez Soria protagonizó entre 1965 y 1975, es decir, desde La ciudad no es para mí, dirigida por Pedro Lazaga en
1965, hasta El alegre divorciado, del mismo director y rodada en 1975. Once films adscritos al género de la comedia popular que conforman un corpus que presenta constantes estéticas, argumentales y discursivas, en virtud de las cuales puede ser examinado como un ciclo, con sus concurrencias y divergencias internas. El film que inicia el ciclo tuvo un éxito de público que se sigue manteniendo en la actualidad en sus pases televisivos, supuso un punto de inflexión en la carrera cinematográfica del actor, fijó un estereotipo de protagonista masculino que fue navegando, con variaciones y diversificaciones, por el resto de los films del corpus y estableció una serie de pautas que vertebraron los guiones posteriores.
Uno de estos patrones comunes fue la coincidencia entre la cronología diegética y la cronología histórica, convirtiendo los films en receptores de las quiebras que la modernización del país iba creando en todos los sectores, desde el económico al social, pasando por el religioso y evitando el político, ya que las estructuras represivas del Régimen permanecieron. Esta asimilación no consistió en un simple reflejo de la sociedad en que se producían los relatos fílmicossino en una reflexión que llevaba aparejada, por una parte, una aceptación de los cambios económicos propiciados por las políticas gubernamentales a través de los sucesivos Planes de Desarrollo y, por otra, una posición inmovilista respecto
a los cambios sociales que afectaban directamente a la estructura familiar patriarcal y al papel de la mujer dentro y fuera del hogar, siendo indiferente a las reivindicaciones de amplios sectores sociales que demandaban asimilar la modernidad y abogando por un apoliticismo manifiesto que ignoraba la cultura política del país.
Junto a este posicionamiento, otra idea que surca transversalmente los once films es la problematización del relevo generacional en un contexto preciso que marca las diferencias entre una generación aferrada al tradicionalismo moral y una nueva generación que exhibe comportamientos que se desvían de la norma. Estas irregularidades son corregidas
invariablemente por el protagonista, empeñado en demostrar que su generación podía seguir salvaguardando los principios y valores ligados a la tradición.
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