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Le jazz a de nos jours, surtout depuis sa mise en place dans le domaine universitaire à la fin des années 1980, une position ambiguë vis-à-vis de la musique populaire. Cette démarcation particulière est également évidente dans sa relation anormale avec la vidéo musicale, récit dominant dans la musique populaire et où le jazz n?a pas d?espace de représentation habituel, malgré sa prédominance autrefois à travers les formats comosoundies et scopitones. Bien que l?enregistrement de concerts et teasers promotionels restent relativement fréquents, le clip musicale en tant que discours esthétique autonome, n?est pas répandu. Le but principal de ce texte est d?examiner de manière critique les raisons de cette relation particulière, en accordant spécialement attention au cas européen. Pour cela, des exemples seront analysés et des questions telles que les notions de récit et narrative associées à la musique instrumentale, les discours qui s?y superposent à partir du support visuel, l?autonomie du langage du clip vidéo et la relation entre le jazz et d?autres genres musicaux, seront considérées.
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