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dc.contributor.author | Sánchez-Biosca, Vicente | |
dc.date.accessioned | 2013-09-16T08:59:26Z | |
dc.date.available | 2013-09-16T08:59:26Z | |
dc.date.issued | 2011 | |
dc.identifier.citation | Vicente Sánchez-Biosca, "Zones d'ombre: représentation du combat dans le cinéma national durant la guerre d'Espagne" en Les mises en scène de la guerre au XXe siècle. Théâtre et cinema sous la direction de David Lescot et Laurent Véray, Paris, Nouveu monde éditions, 2011, pp. 123-136. | es_ES |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/10550/30084 | |
dc.description.abstract | Laurent Véray signale que les images emblématiques de la Première Guerre mondiale, qui se sont installées dans la mémoire collective, sont en majorité " des faux". La révolution (technologique de la photographie, qui se développa avec la guerre d'Espagne, ainsi que la croissance spectaculaire du photojournalisme et des revues illustrées, ont répandu l'idée que le direct était la façon la plus juste de représenter les batailles. Ainsi, comme Robert Capa, David Seymour (Chim), Gerda Taro, Agustí Centelles et tant d'autres qui avaient capturé l'instant, nous supposons, presque automatiquement, qu'il en fut de même pour les opérateurs de cinéma. Or ce ne fut pas le cas. Il est vrai que le poids de l'instant était devenu une obsession pour les cameramen. D'où leurs efforts pour être le plus près possible de l'action, et le faible nombre de reconstructions. En guise de falsification on préféra le montage a la mise en scène. Les avant-gardes artistiques des années 1920 avaient influencé le documentaire des années 1930. Il n'en demeure pas moins vrai que les représentations de la bataille filmées de l'intérieur restent rares. La guerre d'Espagne constitue, en ce sens, un moment charnière: la prise de vues sur le vif, saisie au creur même du combat apparaît, mais elle n'est pas fréquente. Les deux films analysés montrent les limites, et pas seulement techniques, de l'imagerie de guerre. Dans les deux cas, quelque chose transcende la fonction de reportage : les valeurs héroïques, les cérémoniaux, les commémorations. C'est la le côté archaïque de la guerre civile espagnole, qui contraste avec sa radicale modernité en matière de couverture et de diffusion. La production républicaine montre, par contre, une plus grande modernité sur un aspect: le regard porté sur les victimes. Instrument de propagande? Sans doute. Mais l'héroïsme "a échelle humaine" - et non épico-militaire - est une des caractéristiques des discours républicains: solidarité, martyrologe ... C'est peut-être pour cela que la guerre d'Espagne continue d'être, dans l'histoire des représentations guerriêres, aussi incertaine ... et aussi génante. | es_ES |
dc.language.iso | fr | es_ES |
dc.subject | guerre d'Espagne | es_ES |
dc.subject | guerre d'Espagne | es_ES |
dc.subject | spanish civil war | es_ES |
dc.subject | cine e historia | es_ES |
dc.subject | guerra civil española | es_ES |
dc.title | Zones d'ombre: représentation du combat dans le cinéma national durant la guerre d'Espagne | es_ES |
dc.type | book part | es_ES |
dc.subject.unesco | UNESCO::HISTORIA | es_ES |