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Le sujet traduisant: un autre double du je lyrique d’Alejandra Pizarnik?

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Le sujet traduisant: un autre double du je lyrique d’Alejandra Pizarnik?

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dc.contributor.author Stratford, Madeleine es
dc.date.accessioned 2014-07-10T07:27:17Z
dc.date.available 2014-07-10T07:27:17Z
dc.date.issued 2011 es
dc.identifier.citation STRATFORD, Madeleine. “Le sujet traduisant: un autre double du je lyrique d’Alejandra Pizarnik?”. MonTI. Monografías de Traducción e Interpretación. N. 3 (2011). ISSN 1889-4178, pp. 289-333 es
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/10550/37069
dc.description.abstract La fragmentation du sujet constitue l’une des caractéristiques distinctives de l’œuvre de la poète argentine Alejandra Pizarnik (1936-1972). En effet, ses poèmes communiquent son éternelle insatisfaction à l’égard de la langue, qui n’arrive jamais à exprimer son je lyrique dans toute sa complexité ni à ressusciter son je biographique. En particulier dans son quatrième recueil, Árbol de Diana (1962), le « moi » créateur de la poète souffre d’un sérieux trouble de personnalité multiple. Or, que se passe-t-il quand un sujet traduisant se glisse sous la peau du « je » pizarnikien, lui‐même déjà pluriel? D’abord, une analyse des pronoms originaux démontrera que la voix lyrique du recueil, à la fois une et multiple, et le plus souvent féminine, imprègne l’ensemble des poèmes. Ensuite, nous observerons les transformations que cette voix a subies dans trois des traductions les plus diffusées du recueil, dans le but de cerner la présence et le degré d’intervention du « moi » recréateur des traducteurs : le « je » de Claude Couffon (1983), le « I » de Frank Graziano et María Rosa Fort (1987), et le « ich » de Juana et Tobias Burghardt (2002). es
dc.description.abstract Fragmentation of the subject is one of the distinctive features of the poetry of Argentine writer Alejandra Pizarnik (1936-1072). Indeed, her poems convey her perpetual dissatisfaction with language, which cannot express her lyrical self in all of its complexity or resuscitate her biographical self. Particularly in her fourth poetry book, Árbol de Diana (1962), the poet’s creative persona suffers from a serious multiple personality disorder. Now, what happens when a translating subject takes on the voice of Pizarnik’s already fragmented lyrical I? First, an analysis of the original pronouns will show that the book’s lyrical I is most often a woman who is both one and multifaceted, and that this shifting subject permeates all the poems. Then, the transformations of this voice will be observed in three of the most circulated translations of the book, in order to identify and determine the degree of intervention of the translators’ re‐creative persona: Claude Couffon’s “je” (1983), Frank Graziano and María Rosa Fort’s “I” (1987), and Juana and Tobias Burghardt’s “ich” (2002). es
dc.language fra es
dc.subject Poetry es
dc.subject Lyrical I es
dc.subject Fragmentation es
dc.subject Translating subject es
dc.subject Intervention es
dc.subject Traducción e Interpretación es
dc.title Le sujet traduisant: un autre double du je lyrique d’Alejandra Pizarnik? es
dc.type journal article es_ES
dc.subject.unesco UNESCO::CIENCIAS DE LAS ARTES Y LAS LETRAS es
dc.type.hasVersion VoR es_ES
dc.rights.accessRights open access es_ES

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